Dans une période où la Nation a commémoré en 2014 le centenaire du début de la première guerre mondiale et prochainement, le 29 mai, le centenaire de la bataille de Verdun, les élèves de l’école primaire de Roucourt et les classes, pour l’école de Loffre, de Monsieur DUFOSSEZ se sont rendus, le Mardi 03 mai 2016, sous une météo clémente, dans la région Arrageoise sur le site de Notre-Dame-de-Lorette pour y découvrir l’Anneau de la Mémoire, la Carrière Wellington, les champs de bataille et les tranchées de Vimy ainsi que le grandiose monument Canadien.
Ce déplacement a été organisé à l’initiative du Souvenir Français du Douaisis représentés par le capitaine HALLUIN et Monsieur CHŒUR et s’inscrit dans la continuité des expositions organisées par la commune sur le parcours de poilus Loffriens morts pour la France. La participation à ce voyage n’est revenue qu’à 5€ par élève à la commune de LOFFRE pour le transport, la plus importante part étant prise en charge par le Souvenir Français (frais de guides et entrées au musée d’ARRAS). Messieurs BOUREL et CHŒUR respectivement Président et Trésorier des Anciens Combattants de Loffre ont accompagné les élèves, ainsi que le capitaine HALLUIN.
Les élèves et accompagnants ont pu découvrir le Mémorial international de Notre-Dame-de-Lorette (L’Anneau de la Mémoire), qui a été inauguré par le Président François HOLLANDE en présence de nombreux chefs de gouvernement le 11 novembre 2014.
Etabli au sommet du plateau de Notre-Dame-de-Lorette sur la commune d’Ablain-Saint-Nazaire, au sud-est de la Nécropole nationale française, c’est l’un des plus grands mémoriaux au monde, puisqu’il réunit près de 580 000 noms, présentés par ordre alphabétique, sans distinction de nationalités, amis et ennemis d’hier mélangés.
Le lauréat du concours, l’architecte Philippe Prost, a conçu un monument magnifique en forme d’ellipse, à la fois respectueux et puissant, où figurent 579 606 noms de soldats tombés sur le sol du Nord-Pas de Calais (Flandre française et Artois).
Les élèves ont également découvert les origines de la carrière de Wellington qui permit aux soldats alliés de surprendre l’armée allemande mais aussi les préparatifs de cette bataille d’Arras et la vie des soldats en attente de partir au combat.
« Lors de la conférence interalliée du 16 Novembre 1916 à Chantilly, Français et Britanniques décident d’une action commune pour rompre les lignes allemandes. Le Général Robert NIVELLE, à la tête des forces françaises, est convaincu pouvoir y parvenir en lançant au printemps 1917 une attaque sur le Chemin des Dames dans l’Aisne. Il obtient du Field Marshall Douglas HAIG que les troupes britanniques lancent une offensive de diversion plus au nord. Par sa situation sur le Front, Arras est choisie comme point de départ de cette offensive.
Dans le but de concentrer le plus d’hommes aux plus près des lignes allemandes sans éveiller la méfiance de l’ennemi, l’armée britannique fait aménager par les tunneliers néo-zélandais les anciennes carrières de craie de la ville, les « boves ». Deux vastes réseaux souterrains sont ainsi organisés. Sous le quartier Saint-Sauveur, les Ecossais et les Anglais donnent aux carrières les noms de Glasgow, Manchester ou Liverpool. Sous le quartier Ronville, les Néo-Zélandais quant à eux préfèrent Wellington, Auckland ou encore Nelson. Le 9 avril 1917, à 5h30 heure anglaise, après une énorme explosion, 24 000 hommes surgissent de dessous terre et surprennent les premières lignes allemandes. Au même moment, les Canadiens se lancent à l’assaut de la crête de Vimy. (Source : www.cheminsdemémoire-nordpasdecalais.fr) »