Situation
La commune se situe dans le département du Nord, arrondissement de DOUAI, canton d’ANICHE,
à une altitude qui varie de 20 à 39 m, sa superficie est de 2.6 km².
la commune compte 735 habitants que l’on nomme les LOFFRIENS.
La commune est traversée par la RD 13 en venant de DOUAI (à 7 km) pour aller sur MASNY.
L’A21 permet également de se rendre à LOFFRE en empruntant la sortie « MONTIGNY EN OSTREVENT », ou la sortie « ARRAS – Centre Hospitalier »
Un peu d'Histoire..
Le hameau de Loffre fut durant des siècles un acteur anonyme et discret. A quel moment devient-il un hameau, pourquoi est-il appelé Loffre ?
A ces questions, si simples pourtant, nous pouvons tout au plus esquisser quelques possibilités.
L’histoire commence lorsqu’elle nous fait rencontrer deux chevaliers, Gautier et Sicher.
En 1079, ils enfilent la robe de bure et décident de créer un monastère bénédictin dans une île appelée Anchin, au Nord de Pecquencourt.
A peine fondée, l’Abbaye d’Anchin trouve un essor spectaculaire et nous découvrons que Loffre est une terre appartenant à l’Abbaye d’Anchin.
Tout est propriété des Moines. Une route traverse le hameau en contournant le marais. Sans surprise, cette route s’appellera « la rue des Moines »
Les siècles s’égrènent. Quelques maisons éparses ponctuent le bord des rues.
Quelques maisons éparses ponctuent le bord des rues. Laboureurs, métayers et journaliers constituent la plus grosse majorité des paysans pour qui la propriété n’existe pas et où la misère est présente au quotidien.
La journée est rythmée par les cloches des églises qui sonnent toutes les trois heures appelant à la prière. Tout le monde va à l’église le dimanche, les paysans ont une vie réglée par un mécanisme religieux dominant, totalement cadré dans le travail et les croyances. Ils vivent à la fois dans la pauvreté et l’espérance.
Depuis longtemps existent sur le territoire de la commune de Loffre des carrières de grès et les sablières. Les exploitations, aujourd’hui arrêtées, furent durant le 18ème et 19ème siècle, une activité très rentable.
Le 19e siècle aura été à bien des égards un bon cru. De grands chantiers sont réalisés : La mairie, l’école, l’église. Ces éléments essentiels étaient auparavant les pièces manquantes pour constituer une commune, un village.
D’autres lancements moins visibles mais tout aussi utiles ont vu le jour. Le plus spectaculaire restera pour longtemps la grande mutation qui est apparue vers 1960.
En quelques décennies, Loffre a totalement changé sa carte de visite : le vieux village à dominante agricole a changé peu à peu de visage, s’est embelli et transformé en village pavillonnaire où il fait bon vivre.
Autre temps, autres mœurs : l’étranger qui débarquait jadis émerveillé de notre campagne, arrive aujourd’hui avec d’autres habitudes. Sans doute ne pensait-il jamais habiter Loffre, mais voilà le destin est imprévisible.